Historique du village

Il y a 5000 ans les paysages qui nous sont familiers étaient déjà en place. Les habitants devaient être peu nombreux, ils ne connaissaient ni le fer ni le bronze, simplement le bois avec quoi ils faisaient des constructions et des outils pour tourner la terre. C'était le début de l'agriculture. Plus tard, ils firent de l'élevage, en particulier ovins et chèvres.

 

Cinq siècles avant notre ère, les grecs font du commerce en empruntant le Rhône qui possédait différents ports sur son cours en particulier "L'Oppidum de LEBRO" (Livron) qui desservait la région de Montoison. Les Romains intervinrent militairement contre les Grecs. Ils créèrent une place forte "VALENTIA" (Valence) et de nombreuses voies de circulation, dont l'une en direction des alpes. Une station routière, "CEREBELLIACA", se trouvait sur le parcours à 17 kilomètres de Valence. C'est sûrement l'origine de MONTOISON.

 

Dans les archives on retrouve "CEREBELLIACA" en l'an 330 ; en 1162 son nom était devenu MONTAISON ; en 1201 on l'appelait CASTRUM DE MONTAIZO, plus tard CASTRUM DE MONTESONIS. Son nom évolua encore MONTAYSO, puis MONTESO et enfin MONTAYSON.

 

[[gdoc15]] Avant la Révolution Française, Montoison était une communauté de subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest. Le village faisait parti du Diocèse de Valence et son église était sur le vocable de Saint Maurice.

 

Au point de vue féodal, Montoison était une terre appartenant aux Comtes de Valentinois qui la vendirent en 1201 à la Famille DU POUZIN pour ensuite être dans les mains de la MAISON de CLERMONT-MONTOISON qui régna sur la commune jusqu'en 1789. Ils construisent, vers 1500, un château qui fut rapidement délaissé par la famille. Les habitants de MONTOISON profitèrent de cet abandon au moment où le vent de la liberté commençait à souffler sur notre région en 1887 pour disperser les pierres du château et effacer les souvenirs de cette famille. Les pierres ont servi à construire les maisons du village.

 

En 1790, Montoison fut compris dans le Canton d'Allex, mais en l'an VIII, la réorganisation française l'a fait rentrer définitivement dans le Canton de Crest-Nord.

 

En 1688, il n'y avait que 160 ménages dans la commune, mais cette population n'a fait qu'augmenter jusqu'en 1850 où elle a atteint 1475 habitants pour revenir en 1946 à 740 habitants (les ruraux étaient attirés par la ville). Elle remonte depuis cette date pour atteindre en 1992, 1200 habitants.

 

Il faut aussi signaler dans la vie de notre commune qu'une église a été construite en l'an XIII de la révolution. Elle se situait sur l'emplacement de la Poste actuelle.

 

En 1830 cet édifice était en mauvais état, aussi la Commune décida de réaliser une nouvelle construction. En 1836, par ordonnance royale l'édification est autorisée ; la première pierre est posée en 1837 et elle est bénie le 8 juillet de l'année suivante.

Le château primitif, construit avant 1201 par les Poitiers, comtes de Valentinois, seigneurs d'Etoile, Montoison, Montmeyran et autres lieux, occupait une position stratégique pleine d'intérêt pour ces barons batailleurs. En effet, du haut de ses tours, il était possible de communiquer par signaux optiques avec tous les châteaux alentours. Posé au croisement des routes conduisant de Valence à Die et de Marsanne à Chabeuil, il se trouvait en situation de surveiller efficacement la circulation et de prévenir des intrusions de brigands de troupes hostiles. Les communes d'Allex, Grâne, Etoile, Montmeyran, Upie, Crest et même en Ardèche, Le Pouzin, Baix et Pierregourde, pouvaient être jointes par beau temps. Cette fonction de guetteur avait prévalu dans le choix des dispositions du plan. Dépourvu d'ouvrages défensifs qui caractérisaient les châteaux forts de cette lointaine époque, il fut exposé à de nombreuses agressions du fait de querelles récurrentes entretenues par ces seigneurs vindicatifs et accapareurs, propriétaires ou suzerains de tous les châteaux de la Région.

 

Un épisode des guerres régionales se situe en 1217 pendant la croisade contre les Albigeois. Les villages de Montoison, Grâne et Allex furent pris, le 14 juillet 1217, par Simon de Monfort venant de Montélimar avec une très forte armée, alors que Aimar II de Poitiers, comte de Valentinois, co-seigneur de Crest, s'était retranché dans la tour avec sa garnison. Le siège dura six mois, durant lesquels la troupe vécut sur le pays. La ville de Crest fut prise, mais pas la tour. Cela, parce que Aimar II s'était déclaré en faveur de Raymond VI, comte de Toulouse, son parent, contre qui était dirigée la croisade. Le siège fut levé en janvier 1218, sans autre résultat que le ravage et la désolation du pays.

 

Quelques années plus tard, en 1238, la seigneurie de Montoison fut achetée au comte de Valentinois, par les Du Pouzin, Armand et Pierre, son fils, déjà propriétaires d'Ambonil et qui ajoutèrent à leur patronyme celui de Montoison. Les Du Pouzin seigneurs de Montoison habitèrent le château et c'est leur descendante Isabelle de Montoison, fille unique de Guillaume de Montoison et d'Elizen de Pierregourde, qui par son mariage, vers 1350 avec Geoffroy II de Clermont, fit entrer la seigneurie dans la maison des Clermont. La branche des Clermont-Montoison tire son origine de cette union. Leur maison s'éteindra en 1848 au décès, sans enfant, à l'âge de 28 ans, de Philiberte-Cécile de Clermont-Montoison, mariée à son cousin, Gaspard Louis Aimé, duc de Clermont-Tonnerre, officier d'artillerie.

 

Bien que très inconfortable, le château du Moyen-Age qui ne comportait, à l'époque, qu'un seul corps de bâtiment flanqué de deux grosses tours de guet, à l'est et à l'ouest, fut habité par des familles des seigneurs successifs jusqu'à l'époque de Philibert et des guerres d'Italie, au début du XVIème siècle.

L'ancien château fut restauré et agrandi, la construction de l'aile ouest débuta en 1504 et les travaux de restauration s'achevèrent en 1510. Ceux-ci consistèrent en la création d'une grande salle, d'une chapelle et d'un colombier dominant le tout, symbole des privilèges de la noblesse.

 

Le rapport de l'expert, très incomplet, ne situe ni la cuisine, ni les lieux d'aisance. Il n'est fait aucune allusion aux ouvrages de défense, pas plus, à la décoration qui fut, au dire des anciens, l'objet d'un soin particulier, grâce peut-être à l'habileté d'artistes ramenés d'Italie par le Brave Montoisonnais, Philibert de Clermont. Il est vrai que l'ensemble se trouve alors dans un triste état. Les termes du procès verbal sont explicites, ces ruines imposantes sont destinées à la démolition sans espoir de réhabilitation. Il faut remarquer que, Louis Nicolas Robert Germigny, qui s'intitule expert pour cette mise en adjudication publique est loin d'être un "homme de l'art". Il est marchand drapier et mercier à Crest ; de plus c'est un "sans culotte", l'un des dirigeants montagnards des plus actifs et des plus influents du directoire départemental à Valence. Comment s'étonner alors que le sort du château se soit réglé ainsi. Même ruinée, la masse énorme du bâtiment dominant les pauvres maisons du village devait disparaître à jamais, ainsi que tous les symboles de la monarchie et de l'esclavage du peuple. Les discours prononcés par Germigny devant le comité de surveillance et dont les textes ont été conservés, sont d'une violence extrême. Ses outrances et ses actions militantes, en Drôme mais aussi en Ardèche, le conduiront pour quelques temps, en prison à la Tour de Crest, avant qu'il n'en ressorte provisoirement blanchi. Il mourut à Crest en 1814, âgé de 73 ans. Il avait donc 56 ans lors des opérations d'expertises du château qui se prolongèrent trois jours (Un "sans-culotte" crestois, Louis Nicols Germigny : Par F. Ferrand, dans Les Drômois acteurs de le Révolution, A.D.D. Valence 1990).

 

La cuisine pouvait se trouver au sous-sol, c'est une disposition courante à l'époque dans les maisons fortes. Quant à la décoration sans doute a-t-elle été détruite par des acharnés qui martelaient et supprimaient tous les signes de noblesse selon les décrets de la convention de 1794, le blason des Clermont, leur devise "Si omnes, ego non !", leur cri "A la rescousse Montoison !", gravés en lettres d'or dans la grande salle n'étaient probablement plus visibles.

 

Les seigneurs de Clermont-Montoison résidèrent continûment au château et y élevèrent leurs familles, souvent avec beaucoup d'enfants, jusqu'au début du XVIIème siècle, époque à laquelle Jean-François de Clermont-Montoison épousa Marguerite de la Boutière, en 1643. Puis, celui-ci hérita de la seigneurie de Chaussagnes-Montrachet en Saône et Loire et s'y fixa.

 

Le château ne fut pas abandonné pour autant, un intendant avec du personnel y logea et le service religieux continua à être assuré normalement par le chapelain. L'école du village se tenait dans la grande salle. Mais les troubles consécutifs à la grande peur en juillet/août 1789 provoquèrent la destruction partielle de la couverture par un groupe de citoyens excités et angoissés par la diffusion de fausses nouvelles annonçant l'invasion de brigands et de troupes étrangères brûlant les moissons et les récoltes sur leur passage. Les tuiles et les voliges des toits furent arrachées sur tout le pourtour des bâtiments et sur une largeur de deux mètres environ. L'école dut abandonner la grande salle devenue insalubre. Dans quelle maison se réfugia-t-elle ? Nul ne le sait. Des années plus tard, un bâtiment d'école fut construit Chemin du Bruchet, qui aujourd'hui est habitée par la famille de Monsieur Charles Reynaud. Une nouvelle école sera construite sur la route de Crest à la sortie du village au temps du ministère Jules Ferry vers 1888. Elle est toujours en service.

 

Le ci-devant château de Montoison servit en 1796 de prison. Plus de soixante-dix-sept prisonniers italiens, espagnols et anglais venant à pied du Midi, escortés par la Garde Nationale, s'installèrent tant bien que mal dans le vaste sous-sol sombre et humide. La Tour de Crest ne put en accueillir que vingt-cinq, tant elle était surpeuplée. De graves problèmes d'intendance et de surveillance rendirent insupportable le séjour de ces hommes, qui pour la plupart, étaient des gens de mer, pris à Toulon. Pour résister au froid et faire la cuisine, ils brûlèrent portes et fenêtres, beaucoup s'évadèrent. Au bout de six mois, il ne restait que sept malades. Le Directoire départemental supprima la prison. Puis, pour se conformer aux recommandations des décrets de l'Assemblée nationale, la vente aux enchères fut ordonnée.

 

Les résultats de l'adjudication nous sont connus par la matrice cadastrale de 1812 conservée en Mairie. Elle indique que les cinq lots définis par l'expert ont été attribués à trois acquéreurs qui ont choisi de rester dans l'indivision. Les montants des offres retenues demeurent inconnus. Les heureux adjudicataires entreprirent la démolition de ces ruines. La dispersion de ces restes historiques demanda beaucoup de temps, puisque l'annuaire officiel de la Drôme pour l'année 1887 signale, à la rubrique Montoison, curiosités : ruines de l'ancien château habité par les Clermont-Tonnerre. Les pierres ont été réutilisées pour l'édification de l'Eglise paroissiale en 1838, puis, plus tard, pour l'érection de la Tour, aujourd'hui en mauvais état, mais qui se dresse encore au sommet du village. Depuis la construction du premier château, la tour reste l'emblème de la commune, et les Montoisonnais semblent très attachés à ce symbole qui nous vient du blason des premiers Montoison, avant la venue des Clermont. Leurs armes étaient : d'azur à la tour d'argent, portillée et perronnée de deux degrés, sommée de deux donjons, brisée en chef d'un croissant montant d'or.

 

A Boulogne, le 13 décembre 1999.

 

 

 

Le château de Montoison, ruiné à la Révolution, a disparu totalement et les archives départementales n'en conservent aucune trace, si ce n'est le procès-verbal d'estimation dressé le 7 Prairial an V (26 mai 1797) par Louis Nicolas Germigny, expert nommé par l'administration centrale du Département de la Drôme en vue de la mise en vente par adjudication des biens des émigrés.

 

Les plans et les élévations proposés sont les images du château tel qu'il fut restauré et agrandi au début du XVIème siècle par le Brave Montoison, maréchal de camps du roi de France, Louis XII.

 

"Ils ont été dressés à partir du procès-verbal dont une copie me fut remise en 1988 par une amie montoisonnaise, connue pour porter un vif intérêt à l'histoire de notre commune. Qu'il me soit permis, ici, de lui exprimer toute ma reconnaissance pour ce geste amical. Après plusieurs tentatives inachevées de reconstitution, j'ai abandonné ce projet et cherché de nouveaux éléments susceptibles de faciliter ma tâche. Les recherches sont restées infructueuses. Un jour peut-être, la découverte de nouveaux documents permettra-t-elle de parfaire cet essai encore peu satisfaisant."

MIKÉ

Antérieurement, au XVIIe siècle, l'autorité n'intervient aucunement dans le dessin ou l'enregistrement des armoiries des villes, hormis dans le cas de concessions qui se produiront surtout à partir du XVe siècle, et par lesquelles le roi seul accorde à une cité le privilège de porter les lis ou d'autres meubles, voire un écu complet selon un dessin très précisé.

 

L'édit de novembre 1696, le premier, promulguait une "réglementation générale" des armoiries. Encore ne s'agissait-il que d'un édit de finances, qui devait aboutir à l'enregistrement, par les soins des généalogistes du roi, de tous les blasons existants, et à l'imposition d'office, par séries, d'armoiries aux cités qui n'en possédaient pas.

 

Le décret du 17 mai 1809 rendu conformément à l'avis du Conseil du Sceau déterminera, pour les villes de France, un ensemble de prescriptions qui furent désormais appliquées, dans l'ordre des couronnes murales, des signes distinctifs, des ornements extérieurs. Il demeure le text fondamental, que la législation de la Restauration (ordonnance du 26 septembre 1814), et les dispositions particulières prises sous Louis-Philippe ou Napoléon III ne modifièrent pas de manière sensible.

 

Présentement, la loi du 5 avril 1884 accorde aux communes la souveraineté totale, en matière d'armoiries. La délibération du Conseil Municipal qui en aura accepté la composition est l'acte officiel par lequel la blason communal acquiert son existence légale. Il s'ensuit que la description de ce blason qui figure au texte de la délibération devient la description officielle de ces armoiries.

 

(Extrait du texte de réglementation de la délégation aux célébrations nationales de la direction des archives de France)

Beaucoup de villes, de bourgs et de villages possèdent des armoiries qui les identifient. Celles-ci peuvent marquer les édifices publiques, les véhicules aussi bien que les papiers et actes administratifs. C'est dans l'armée que l'usage des blasons est demeuré le plus vivace, constant, sous tous les régimes, bien qu'il ait été aboli en 1790 par décret de l'Assemblée Législative.

 

De nos jours, le blason reste un moyen de reconnaissance rapide, efficace et toujours apprécié. Cette constante faveur est due, sans doute, au fait qu'il soit une image colorée, facile à retenir, évocatrice à la fois du passé et du caractère de la commune qui le porte. Aussi, loin de tomber en désuétude, l'usage du blason regagne t'il une grande faveur dans notre société moderne où l'image s'impose sous des formes multiples dans les domaines les plus divers. Par exemple : la SNCF n'a t'elle pas fait marquer les voitures des TGV aux armes des villes desservies. [[ddoc20]]

 

Cette pratique est devenue possible du fait que les armoiries ne sont plus considérées aujourd'hui comme une marque de noblesse ou un signe de féodalité. Elles sont en France d'un usage libre qui ne relève, selon la loi, que du seul domaine privé. Usant de cette prérogative, chaque commune est en droit de se choisir des armes. En général, celles-ci évoquent l'histoire et la famille seigneuriale suzeraine.

 

Pour Montoison, la recherche est facile car la Maison des "Clermont-Montoison" est illustre et son blason se trouve en bonne place dans "L'Armorial général de France" publié en 1696 par d'Hozier.

 

Le projet de blason composé a été dessiné à partir des armoiries seigneuriales des Clermont-Montoison, mais en y introduisant une marque de notre village : la tour.

 

Mais comment se fait-il que nos anciens n'aient pas songé à doter la commune d'un blason ? Cette attitude résulte peut-être de la rancœur tenace manifestée par les Montoisonnais envers les derniers Marquis de Clermont-Montoison.

 

En effet, au moment où le vent de la liberté a soufflé sur notre région, en 1788, année de misère, de mauvaises récoltes, qui s'est terminée par la rédaction des "cahiers de doléances" et la désignation dans l'enthousiasme par les assemblées générales des députés aux Etats Généraux, le marquis de Clermont-Montoison ne résidait plus ici. Le Château, construit vers 1500 tombait lentement en ruines laissé à la surveillance du gardien Thomé.

 

L'absence du marquis a été ressenti comme une marque de mépris par la population. Aussi la liberté conquise, la tradition rapporte-t-elle, que les Montoisonnais se sont empressés de disperser les pierres du château et d'effacer les souvenirs de cette famille.

 

Dans ces conditions comment la municipalité aurait-elle pu, à l'époque, envisager de relever les armes des Montoisonnais.

 

Heureusement, les temps ont changé, les hommes aussi ! Le blason que nos anciens avaient des raisons d'exécrer n'est plus pour nous qu'un rappel des lointaines origines de notre village. A ce titre ne mérite-t-il pas d'être conservé avec respect ? De redevenir notre signe de reconnaissance, un lien entre les Montoisonnais de fraîche date et ceux de souche ? Comme il le fut au temps du "Brave Montoison", Philibert de Clermont-Montoison et du Chevalier Bayard car en vérité, Montoison est riche d'un passé aussi prestigieux que les communes voisines, Etoile, par exemple, glorieuse du souvenir de Diane de Poitiers.

 

L'évocation de l'histoire de notre village au travers de son blason ne devrait pas manquer d'éveiller, chez chacun, de la curiosité et susciter aussi des recherches sur notre histoire locale, sans pour autant que l'on ait à craindre un excessif développement du chauvinisme chez les jeunes. Du reste sur ce plan les montoisonnais ont, de tout temps, été bien pourvus.

 

"J'ai souvenir des contes que me disait, enfant, mon grand-père. A son époque, il y a bientôt un siècle, les rivalités entre conscrits de Montoison et d'Upie étaient vives, surtout à l'occasion des vogues. Les affrontements se terminaient le plus souvent en épisodes non moins pittoresques que ceux montrés par Yves Robert dans le film "La guerre des boutons", mais avec, en plus, des invectives et des injures lancées en patois. De nos jours, de semblables démonstrations ne sont plus de mise, les distractions sont différentes et les esprits autrement orientés."

 

Montoison, Novembre 1986

MIKÉ

Construite en 1837, notre église fut bénie le 8 juillet de l’année suivante.

Et c’est le 5 juin 1850 que la cloche qui porte les noms de Sainte Anne et Saint Joachim a été bénie. Le curé de la paroisse était Louis Fremont et le Maire, Monsieur Colombat. Cette cloche a été fondue à Marseille par Charles Jean-Baptiste Baudoin. Elle pèse 644kg. Son parrain était Louis Vel et la marraine Louise Thérèse Thome née Pradelle… Mme Thome était l’épouse de M Thome, le médecin des pauvres. Il est enterré dans le cimetière actuel de Montoison, dans l’allée centrale.

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Pendant de nombreuses années, la population a réclamé la sonnerie des cloches. Ce fut chose faite en 1987 : les cloches ont été électrifiées et l’horloge changée. L’état des lieux nous décrit une cloche n°1 d’un diamètre de 98cm et d’un poids de 560kg (en 1850, elle avait été évaluée à 644kg !) et une cloche n°2 d’un diamètre de 52cm et d’un poids de 90kg. Cette petite cloche a été fondue à Lyon en 1830 par M Chevalier. Elle a été achetée le 25 avril 1830 par la « confratrie » du saint sacrement de Montoison. Le parrain était Jacques Vallon, la marraine Marie Madeleine Roux.

 

Renseignements extraits de l’article rédigé par notre ancienne secrétaire de mairie, Henriette Arnaud, et paru dans l’Echo des Remparts n°45 de décembre 2005.

 

 

 

Remontée de la Cloche

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